mardi 4 août 2009

lettre d'Afrique


Le 4 Avril 2009 , Tiers-MondeCher Homme,



De telle sorte je commence cette lettre... je pense pour qu'elle-une volontaire d'UNICEF France- écrive. Vois-tu ? Elle sait écrire, moi aussi je saurais si j'avais une école... pas trop grande : un chambre.... un table-noir et un professeur.... ça suffit! Tous les enfants y iraient et apprendraient écrire et toi ne nous jugerais plus comme des animaux destinés au cirque.Peut-être que tu viennes ici pour changer la perspective, mais pour moi c'est trop tard... même si j'essaye vaincre le corps malade mon âme se prepare pour le « Grand Voyage ». Je ne peux plus! Regarde-moi! Je ne peux pas me déplacer, ma soeur me tient dans ses bras... elle soutient ma tête et elle me prie de ne pas la quitter. Notre mère est morte à ma naissance parce que chez nous les femmes sont mal traitées et notre père... il est aussi mort à cause des conflits militaires. Vois-tu? Elle soutient ma tête pour regarder ensemble le couche-du-soleil... il fera froid mais chez toi ça n'importe pas, certeinement il fait chaud parce que ta maison est ton ami. Oui! Tu as une maison, combien de chambres as-tu ? Pourrais-tu accepter chez toi tous les enfants de tiers-monde? Peut-être... mais, on doit être sains.... maintenant tu refuses nous regarder parce que c'est trop « dur », mais c'est la réalité! Combien fait la majorité de ta fille ? 500 d'euros ? Oh ! C'est trop! Ici, c'est trop.... ça signifie l'univers de nos larmes et en même temps ça ne fait rien ! On est trop! Je regarde les larmes de ma soeur... je n'ai aucune force pour les lui éloigner... je sens comme elle m'embrasse pour qu'elle soit sûre que je vis encore... on a toujours regardé le couche-du-soleil main-à-main. La mademoiselle qui écrit semble à un ange, mais toi, l'Homme ? Où es-tu ? Je ne peux plus plurer... c'est soir... la silence qui chez toi signifie bruit, ici c'est la silence avant le Grand Voyage . Maintenant je peux me déplacer ! Tu ne peux pas me voir parce que tu es aveugle... Ma soeur m'embrasse en refusant l'injustice du temps de tiers-monde.Tu chante mal, tu ne respectes plus ta famille, tu luttes d'avoire argent... mais ici, on parle seulement d'espoire, d'un rêve d'un monde heureux . C'est pas l'environement ! C'est toi ! Toi, l'Homme ! Tu es aveugle, lâche, paresseux, avide...De telle sorte je finis cette lettre... regarde le ciel et vois comme ma soeur m'embrasse sans tenir compte de mon corps désfiguré et elle n'est pas la seule! Une autre soeur, mère ; un autre père, un autre fiancé.... des autres et des autres personnes de tiers-monde embrassent l'espoire ignorée par l'Occident !Bonne nuite, l'Homme ! Je n'haïs pas... j'espere....



Enfant

Aucun commentaire: